En séance plénière hier, le Sénat de la Transition a adopté à l'unanimité, en termes identiques à ceux de l'Assemblée nationale de la Transition, le projet de loi de finances (PLF) 2026. Toutefois, malgré cette adoption, les sénateurs ont recommandé au gouvernement de revoir à la baisse la revalorisation des droits et taxes de sortie des produits forestiers : 10 % au lieu de 15 % pour la première transformation, 6 % au lieu de 10 % pour la deuxième, et 3,5 % pour la troisième.
Pour rappel, le ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Henri-Claude Oyima, a défendu ce projet de budget devant la Commission des Finances, du Budget et des Comptes économiques de la Nation. Selon le grand argentier gabonais, ce projet de budget est fondé sur cinq principes : la discipline, la méthode, les projets, le financement sans risque pour les réserves de change, la transparence et recevabilité. Et repose sur des hypothèses alliant prudence et ambition.
Il prévoit un taux de croissance de "6,5 %" tiré principalement par le dynamisme du secteur hors pétrole. Le ministre d'État chargé de l'Économie et des Finances a indiqué que le budget est arrêté en ressources et en dépenses à "6 658,2 milliards de FCFA, avec un besoin de financement estimé à 2 119 milliards de FCFA".
Dans ce PLF 2026, "le service de la dette prévoit un financement de 2 000 milliards de FCFA". Les recettes brutes de l'État se chiffrent à 4 327,2 milliards de FCFA et les recettes nettes des prélèvements évaluées à 3 666,1 milliards de FCFA.
Le PLF prend en compte le projet de société du chef de l'État évalué à 10 000 milliards de FCFA dont les investissements y relatifs se feront sur une période de 5 ans avec en moyenne 2 000 milliards de FCFA par an avec un montant supérieur la première année, pour tenir compte des investissements déjà en cours.
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