D'UN point de vue général, le Gabon ne dispose pas suffisamment de routes praticables en toutes saisons
D'UN point de vue général, le Gabon ne dispose pas suffisamment de routes praticables en toutes saisons. Et la colère des populations de Moabi, en lien direct avec le mauvais état des voies de communication de leur département, n'est donc pas une situation isolée. Que dire du calvaire que subissent au quotidien les populations de Mimongo, Malinga dans la province de la Ngounié ? De Pana, Iboundji et Popa dans l'Ogooué-Lolo, Medouneu dans le Woleu Ntem, partout dans l'arrière-pays ?
Les années passent, les générations des gouvernants aussi. Les budgets sont mis en place et les politiques de gestion du pays sont redéfinies et reformulées avec l'intention de dynamiser l'émergence du pays par un meilleur développement économique et social. Malheureusement, la politique en matière de routes, et principalement l'entretien de ces ouvrages, semble avoir du plomb dans l'aile.
En effet, que dire du calvaire que subissent au quotidien les populations de Mimongo, Malinga dans la province de la Ngounié ? De Pana, Iboundji et Popa dans l'Ogooué-lolo, Medouneu dans le Woleu-Ntem, partout dans l'arrière-pays ?
Les services provinciaux des Travaux publics crient au manque de moyens financiers et à l'obsolescence du matériel roulant, pour se justifier. Ce que les populations refusent de croire. Surtout lorsqu'elles se rendent compte de tous ces détournements d'argent provenant des caisses de l'État.
"La volonté politique qui devrait être un levier pour développer la route, ne s'affiche plus chez nos gouvernants. Leur essentiel semble être ailleurs", constate un résident de Moabi.
IMM
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