En Chine pour un voyage d'étude organisé à leur intention par l'ambassade de ce pays, 31 journalistes gabonais ont découvert, le 3 septembre dernier, le système économique chinois, à travers sa "rêverie des rizières". Un site aussi bien agricole que touristique, situé à Shenyang, dans la province du Liaoning où se cultive depuis plus de 10 ans le riz qui nourrit ce peuple.
L'expertise chinoise pourrait faire école, surtout pour le Gabon qui a expérimenté cette culture dans les années 1980-1990. Le site de Daomengkongjian (103 ha), dont les cultures de riz, classées en plusieurs variétés, le tout parsemé de sillons d'eau, produit l'un des riz les plus prisé de la région. Avec une production d'au moins 930 000 kg par an, cette expérience devrait inspirer le Gabon, en proie à une forte dépendance en alimentation de base.
Car, depuis que le pays a mis au point, entre 2018 et 2024, cinq variétés de riz adaptées à ses sols, dans le cadre du Programme national de sélection et d'amélioration variétale - production de semences (PNSAV-PS), les choses semblent ne pas avoir beaucoup évolué.
Ce projet, développé par des chercheurs locaux et soutenu par les pouvoirs publics, aurait dû permettre d'améliorer significativement la sécurité alimentaire, en réduisant les factures d'importation de riz. Une denrée appréciée par les Chinois, en plus de susciter l'intérêt de plusieurs opérateurs économiques qui vont pour se ravitailler en gros à Shenyang.
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