À un peu plus d'une semaine de la fin de leurs travaux, le compte à rebours est véritablement enclenché du côté de la Commission nationale pour l'élaboration de l'avant-projet du Code électoral (CNEAPC) où, vendredi, dans les locaux du ministère de la Réforme des institutions, ses membres étaient réunis en assemblée plénière sous la direction de la coordonnatrice de la CNEAPC Murielle Minkoue-Mintsa.
Une rencontre axée, selon cette dernière, sur l'examen du travail accompli par chaque sous-commission. Lesquelles, au nombre de quatre (dispositions communes à toutes les élections politiques, présidentielle, législative et référendaire, sénatoriales et locales), se sont attelées à répertorier depuis mardi dernier l'ensemble des textes législatifs et réglementaires régissant chaque type de scrutin dans notre pays tout en proposant, le cas échéant, des modifications.
En tenant compte des recommandations du Dialogue national inclusif (DNI), des dispositions du projet de Constitution adopté le 16 novembre dernier, des rapports et autres mémorandums élaborés par les partis politiques, les acteurs de la société civile, etc. De fait, a indiqué la ministre de la Réforme des institutions, ce sont essentiellement les propositions de la sous-commission '"Dispositions communes à toutes les élections politiques" qui ont été passées au crible. Un exercice rigoureux et pointilleux au cours duquel aucun détail n'aura été négligé.
Poursuivant leurs travaux au fond, les membres ont abordé des questions liées entre autres à l'organe en charge de l'organisation des élections, les procurations, les missions d'observation électorales, le financement des campagnes électorales et leur contrôle, etc. Les travaux de la plénière se poursuivent aujourd'hui et demain.