Réhabilitation de l’axe Bifoun-Lambaréné et un nouveau pont à Ebel-Abanga

Le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, poursuit ses initiatives en faveur de la modernisation et la revalorisation des infrastructures de transport. Hier, en présence du chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, et du ministre d'État aux Travaux publics, le général Flavien Nzengui Nzoundou, le président de la Transition a procédé au lancement des travaux de deux projets importants dans la province du Moyen-Ogooué.

Le premier concerne la construction du nouveau pont sur la rivière Abanga, sur la Nationale 2. La décision de réaliser ce nouvel ouvrage de franchissement a été prise à la suite d'une auscultation de l'existant. Une inspection d'autant plus primordiale qu'elle a révélé que ce pont, mis en service en 1966, présente désormais d'énormes faiblesses techniques. Si l'ancien va être conservé pour les véhicules de petit tonnage, le nouvel ouvrage attendu dans près de deux ans sera érigé à côté de l'existant.

Prévu en double voie, il aura une longueur totale de deux cent (200) mètres, avec au moins cinquante (50) mètres de chaque côté des rampes d'accès, a indiqué Jean-Pierre Surayi, le directeur des Opérations du groupe belge Besix qui fait partie du consortium en charge de la réalisation de l'ouvrage. "Il va reposer sur deux piles et autant de culées en béton armé aux extrémités, tandis que le tablier sera entièrement métallique", a-t-il précisé.

La construction du nouveau pont d'Ebel-Abanga vise à améliorer la fluidité du trafic sur la Nationale 2. Une voie essentielle pour le Gabon, en ce sens qu'elle relie Libreville à quatre autres chefs-lieux de province (Oyem, Makokou, Koula-Moutou et Franceville). Elle a également une vocation sous-régionale, d'autant plus qu'elle permet les échanges commerciaux et la mobilité des personnes à partir des frontières avec le Cameroun et à la Guinée équatoriale.

La réhabilitation de l'axe Bifoun-Lambaréné est le deuxième projet lancé hier par le chef de l'État. Ce tronçon, aménagé entre 1994 et 1996 par la société Dragages Gabon, est déclaré mort. Dimensionné pour durer 15 ans, c'est en réalité en 2011 qu'il aurait dû être renforcé. Rien n'ayant été fait dans ce sens, il a subi des dégradations importantes qui n'offrent plus de conditions de circulation confortables aux usagers. Quand bien même il reste encore une petite partie en parfait état.

Adjudicataire de ce chantier qui doit durer 24 mois, l'entreprise Infragroup va également aménager des parkings et améliorer l'assainissement, selon les responsables du ministère des Travaux publics.

Dès son accession au pouvoir, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) s'est engagé à bonifier le niveau de service du réseau routier national dont une partie est fortement détériorée. C'est dans ce cadre qu'interviennent les travaux lancés dans la troisième province de notre pays. Des chantiers identiques devraient être initiés ailleurs au grand bonheur des populations.