Candidat à la présidentielle du 12 avril 2025, Alain-Claude Bilie-By-Nze se retrouve confronté à une arme juridique à fort potentiel dissuasif : l’obligation de produire un quitus de la Cour des comptes validant ses comptes de campagne. En refusant de s’y plier, il ne conteste pas seulement une exigence inscrite à l’article 369 du Code électoral, il engage un bras de fer contre l’institution de contrôle et contre une dynamique politique qui entend redéfinir les règles du jeu. Son recours devant la Cour constitutionnelle pourrait bien révéler une stratégie plus large : faire de cette exigence le point de rupture de son engagement électoral.
Sans doute la ligne rouge qu’il ne franchira pas, à moins de s’exclure lui-même du jeu en septembre... Pour ainsi dire, sa posture interroge. S’agit-il d’un combat de principe ou d’un calcul politique destiné à esquiver une épreuve électorale dont il redoute l’issue ? Lors de la présidentielle, il a été défait dans son bastion électoral. Un précédent qui ravive le spectre des législatives de 2011, lorsqu’il avait perdu face à Em- manuel Issozet Ngondet à Makokou, avant de revenir dans l’hémicycle en 2018 sous les couleurs de l’ex-parti au pouvoir. Craint-il une répétition du scénario de 2011 ? Pour l’heure, il n’a pas officiellement annoncé ses intentions pour les scrutins de septembre. Mais il pourrait voir son poids
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