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Société & Culture

"Projet taxi" : une opération plus «démocratisée»

"Projet taxi" : une opération plus «démocratisée»

Promouvoir et valoriser le métier de chauffeur de taxi reste d'actualité. Le projet "Un jeune, un taxi" lancé hier par le chef de l'État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, vise également à lutter contre le chômage des jeunes.

En effet, on se souvient que lors du précédent du genre, 21 jeunes gabonais détenteurs de baccalauréat et d'un permis de conduire s’étaient vus octroyer des véhicules flambant neufs, qui devaient définitivement leur revenir au bout de 4 ans. S'il fallait être détenteur d'un Bac pour le projet "Un taxi, un emploi, un avenir", pour celui lancé hier par le premier gabonais est beaucoup plus ouvert de par ses critères.

Contrairement à l’ancien projet, il faut juste savoir lire et écrire, en plus évidemment de disposer d'un permis afférent. Ce qui aura permis le nombre important de candidatures, 1393 usagers ont été reçus au départ. 417 ont été admis et en formation et 370 sont en attente pour la seconde vague de tests pratiques.

Il faut signaler qu'il s'agit d'un projet un taxi, un emploi, un avenir, qui avait été bien accueilli par les jeunes, une source proche du Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE) nous a assuré hier que ce projet n’est pas abandonné même si quelques véhicules sont en panne. Il a connu quelques difficultés. Notamment celui du mécontentement des conducteurs qui trouvaient un peu draconiennes les nouvelles conditions mises en place par le PNPE.

En effet, Les premiers mois de lancement du projet, les taximen percevaient chacun un salaire de 100 000 francs CFA et disposaient de dimanche comme jour de repos, dans la semaine. Et chaque taximan versait 22 000 francs/jour de recettes. Les conditions avaient été renforcées, avec la suppression de jour de repos et de 100 000 de salaire mensuel, et le montant à verser a augmenté de 1 000 FCFA. Des conditions ayant poussé ces jeunes à monter au créneau à travers un mouvement d’humeur organisé le 1er novembre de l'année dernière pour interpeller le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

En dehors de ça, beaucoup de jeunes conducteurs n'auraient pas respecté les clauses du contrat. Recette non reversée, véhicules utilisés à d'autres fins, non-respect des heures de stationnement... Ce qui a d'ailleurs amené le PNPE à dessaisir certains bénéficiaires de leurs véhicules. Gageons que les nouveaux ac-uéreurs (plus de 400 taxis) avec des conditions "démocratisées", se montreront plus responsables que leurs devanciers.

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