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Politique

Présidentielle / Sécurité alimentaire : la bataille de l'agriculture des candidats

Le développement de l’agriculture passe , entre autres, par une augmentation de la production maraîchère.

Le développement de l’agriculture passe , entre autres, par une augmentation de la production maraîchère. © DR

La sécurité alimentaire est une préoccupation majeure chez les différents candidats à l’élection présidentielle. En parcourant leurs projets de société, ils entendent réduire la dépendance alimentaire du Gabon vis-à-vis de l'extérieur.

Pour le Dr Stéphane-Germain Iloko Boussengui, les conditions climatiques de notre pays sont un atout majeur pour booster l'agriculture. De fait, il s'engage à consacrer annuellement 10 % du budget de l'État à ce secteur. Une manière de se conformer à la Déclaration de Maputo à travers laquelle les États du continent, en 2003, s'étaient engagés à augmenter la part de leurs dépenses consacrées à l'agriculture afin d'accroître la productivité agricole de 6 % au moins par an.

Pour Brice Clotaire Oligui Nguema, la dépendance alimentaire du Gabon le rend vulnérable aux aléas des marchés internationaux. Elle est d’autant plus précaire que les importations alimentaires représentent annuellement près de 400 milliards de nos francs. "Je considère que la faiblesse du secteur agricole est au cœur de ce problème. Accroître la production locale et développer l'agro-industrie ne relèvent plus d'une simple option. Notre objectif doit être d'encourager l'installation des filières structurées, de sécuriser nos ressources d'approvisionnement en privilégiant la production gabonaise, et de soutenir nos agriculteurs ", avance-t-il.

Pour Alain-Simplice Boungoueres, il importe de mettre sur pied une agriculture plus dynamique et mieux structurée. De fait, il entend développer des pôles agricoles régionaux, par identification et exploitation des zones à fort potentiel agricole. En mettant un accent tout particulier sur la modernisation des infrastructures de stockage et de distribution. Tout en encourageant des pratiques respectueuses de l'environnement pour une agriculture durable.

Après avoir fait le constat amer que plusieurs de ses compatriotes éprouvent du mal à s'assurer trois repas par jour, Joseph Lapensée Essingone préconise de dynamiser l'agriculture en créant la Société nationale d’agriculture et d’élevage (SNAE). Laquelle aura, entre autres, pour mission "de recruter tous les jeunes diplômés en quête d'un premier emploi. Ces jeunes auront ainsi la possibilité d'acquérir une première expérience professionnelle, tout en s'initiant au travail de la terre", précise-t-il.

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