Deux jours avant la clôture du dépôt des candidatures à l'élection présidentielle du 12 avril prochain, les membres de "l'Initiative des élections post-Transition pacifiques, démocratiques, inclusives, libres et transparentes" ont saisi hier, comme ils l'avaient annoncé lors de leur conférence de presse du 1er mars dernier, la Cour constitutionnelle aux fins d'annulation du fichier électoral et le report du scrutin.
Ceci n'a nullement entravé le bon déroulement du processus amorcé depuis le 27 février écoulé. Pour preuve, le Commission médicale a reçu des candidats pour des examents permettant de juger de l’état de santé de chacun des prétendants au fauteuil présidentiel. Une norme qu’a tenu à respecter le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, candidat au prochain scrutin. Ensuite, logée dans l’enceinte du Musée national, la Commission d’évaluation de l’aptitude linguistique (CEAL) a également poursuivi ses activités. De fait, plusieurs candidats ont subi chacun une évaluation d'une durée de trente minutes au cours desquelles ils ont présenté, dans la langue de leur choix, les grandes lignes de leur Projet de société et les motivations qui sous-tendent leur candidature.
En tout cas, selon le rapporteur de ladite Commission, Paul Mexent Moussinga, "les choses vont bon train et se déroulent normalement dans une ambiance conviviale empreinte de respect ".
De façon générale, les candidats affichent leur optimisme tout en se félicitant de l'institutionnalisation de cette évaluation. Laquelle, selon eux, permet de revaloriser notre patrimoine culturel. Au terme de son passage devant la CEAL, le candidat Guy Steve Touré Retondah n'a pas caché son enthousiasme. "Je me suis exprimé en langue o'myènè et cela s'est très bien passé", a-t-il indiqué.
Au nombre des langues choisies par les candidats figurent notamment, le Tsogo, le Téké, le Nzebi, l'O'myènè, le Galoa, le Fang, le Vili, le Gisir, le Loumbou, le Massango, etc.
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