D’AUCUNS ne peuvent s’empêcher de penser qu’on vit déjà comme une sorte de période de pré-campagne, à en juger par certaines formations et personnalités politiques qui prennent d’assaut le terrain. Tout cela pour un seul objectif, affûter ses armes afin de mieux aborder les échéances électorales à venir. Au nombre des plus actifs à l'heure actuelle, on peut citer pêle-mêle le Parti démocratique gabonais (PDG), l’Union sacrée pour la patrie, l’Union nationale (UN), Jean Ping, Guy Nzouba Ndama.
Toujours dans la perspective de la présidentielle d’août prochain, plusieurs compatriotes ont déjà déclaré leurs candidatures. Aussi ont-ils également reçu officiellement, pour certains, le soutien de bon nombre d’alliés. C’est le cas du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), Ali Bongo Ondimba, qui, au lendemain de sa déclaration de candidature, a été adoubé sans surprise par la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE), les associations, les collectifs, etc. Et, contre toute attente, par une quinzaine de partis de l’opposition.
C’est suite à ces motions de soutien divers que le chef de l’Etat sortant a entrepris une série de rencontres avec ces derniers. Il a tour à tour échangé avec ce groupe des quinze partis de l’opposition, ensuite avec les groupes parlementaires PDG et, récemment, avec le directoire du Centre des libéraux réformateurs (CLR) conduit par son président Jean-Boniface Assélé.
Martina ADA METOULE
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