Plusieurs responsables de partis politiques et associations ont paraphé, hier, à la Chambre de Commerce, la charte des forces politiques et sociales soutenant la candidature de Jean Ping. Ils s'engagent à battre campagne, tout en mettant leurs structures à son service.
Pour en arriver là, il a fallu, aux dires de Philibert Andjembe, David Mbadinga et Vincent Moulengui Boukoussou, mener une série de négociations avec l'ancien ministre des Affaires étrangères d'Omar Bongo Ondimba. Et se mettre d'accord avec lui sur un ensemble des points qu'il devrait s'atteler à matérialiser, si d'aventure il est élu. Notamment ne poser aucun acte de vengeance personnelle tout en rendant effectif le principe de lutte contre l'impunité, dépolitiser l'administration publique, préserver l'unité nationale, etc.
Cette charte, ''qui court de la date de sa signature à la fin du mandat présidentiel de Jean Ping", n'est nullement, à en croire Me Louis Gaston Mayila, une démarche opposée à celle initiée par un autre pan de l'opposition gabonaise. D'autant que, selon lui, l'unité sacrée de la nation devrait se faire autour de Jean Ping. Lequel s'est dit conscient de ses responsabilités.
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