Cette grand-messe a réuni les ministres de l'Économie et des Finances, des forêts et de l’environnement du Cameroun, de la Centrafrique, de la République du Congo et de la Guinée-Équatoriale et du Gabon, le président de la Commission économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le secrétaire Exécutif de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) et le directeur des Opérations de la Banque mondiale.
Placée sous le signe de la coopération régionale, cette rencontre a permis de renforcer l’approche programmatique commune pour des économies forestières durables dans le Bassin du Congo, une région cruciale pour l’équilibre environnemental mondial.
En effet, les discussions ont porté sur les trois piliers stratégiques du Programme de Défi Mondial des forets (PDMF). À savoir, le renforcement des politiques et réglementations forestières, qui passera par la mise en œuvre des réformes institutionnelles et fiscales ; La gestion durable des forêts qui nécessite d'investir dans les initiatives locales d'afforestation et de reboisement ; Le développement des produits et services forestiers à valeur ajoutée, qui mettra en lumière
la promotion des chaînes valeurs innovantes afin de soutenir les Petites et Moyennes Entreprises (PME) locales et créer des opportunités d'emplois durables.
Dans cette logique, le directeur des opérations de la Banque mondiale, Cheikh Fantamady a indiqué que "c'est la première fois que la Banque mondiale et les gouvernements des pays du bassin du Congo se réunissent autour d'un programme d'investissement forestier s'étalant sur une période de 10 ans".
Le Ministre des eaux et forêts du Gabon, le général de brigade, Maurice Ntossui Allogo a invité ses collaborateurs des pays frères à "mesurer la responsabilité collective face à la préservation des forêts naturelles, afin de garantir la pérennité de celle-ci".
D’autant que ces forêts constituent un pilier économique, environnemental et socioculturel.