La Gabonaise de sépulture (Gabosep) pourrait, à Port-Gentil, procéder à l'inhumation de plusieurs corps à titre indigent. Cette maison des pompes funèbres évoque, à juste titre d'ailleurs, la durée de conservation qui a dépassé le délai autorisé par la loi, à savoir six mois.
Parmi les dépouilles, celle de Ruffin Manfoumbi, un Gabonais travaillant comme vigile pour le compte de la société Fox Fort Security, tué en plein boulot, dans la nuit du lundi du 9 décembre 2024, dans la cité pétrolière. Les cadavres ont déjà passé quasiment un an à la morgue de Gabosep.
Pour rappel, l'inhumation à titre indigent concerne les personnes décédées dont la famille ou les proches ne peuvent pas assumer les frais d'obsèques, ou dont le corps n'est pas réclamé. Pour le cas de Ruffin Manfoumbi, sa dépouille se trouve au niveau de l'installation spécialisée dans la réception, le stockage et l'examen des corps post-mortem depuis maintenant huit mois. Et pour cause. Sa famille et son employeur n'arrivent toujours pas à s'accorder sur l'organisation des obsèques. Aussi, il se peut que ce compatriote soit inhumé dans l'indifférence.
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