PIB : comment améliorer la part du tourisme et de la pêche

Dresser un diagnostic et proposer des solutions efficaces en faveur de l’accroissement de la contribution des secteurs pêche et tourisme au produit intérieur brut (PIB). C'est le principal objectif de "la journée économique" qui s’est tenue le 20 décembre dernier à l'Immeuble Arambo de Libreville.

Le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, y a présidé l’ouverture des travaux, en présence de plusieurs acteurs économiques desdites filières. Au terme des analyses effectuées, il ressort que ces deux filières se trouvent confrontées à des défis majeurs qui entravent leur développement optimal.

À l’issue des échanges, les participants ont émis plusieurs recommandations :

• construire un port de pêche dédié et aménager des installations de conservation des produits halieutiques ;
• réhabiliter toutes les infrastructures portuaires (ports modernes), aéroportuaires et les mettre aux normes internationales ;
• améliorer les infrastructures routières et en créer d’autres et aménager les pistes touristiques existantes ;
• améliorer et renforcer l’offre d’hébergement et de restauration, etc.

En 2023, la pêche ne représentait que 0,14 % du PIB. En 2020 le secteur comptait 11 814 pêcheurs dont 99,3 % pratiquaient la pêche artisanale et 0,7 % la pêche industrielle. Le pays possède un important potentiel touristique dont 13 parcs nationaux, 11 parcs aquatiques, 9 parcs marins et une biodiversité riche de plusieurs espèces de la faune et de la flore.