Performance de l’action gouvernementale : encore des dysfonctionnements

Les travaux d’hier ont également porté sur le fonctionnement en cette période d'intérim, des cabinets ministériels, l’architecture institutionnelle et la clarification des responsabilités, les dysfonctionnements administratifs identifiés et les solutions proposées.

Si le secrétaire général du gouvernement a présenté une méthodologie de travail visant à améliorer la circulation de l’information, renforcer le suivi des décisions et structurer durablement l’action publique, il a surtout relevé que le fonctionnement du gouvernement avec un effectif resserré, "se heurte tout de même à quelques difficultés liées certainement à la situation, mais peut-être aussi à la prise en main progressive des différentes charges".

Alors que le dernier Conseil des ministres avait déjà abordé la question des intérims, les cabinets ministériels concernés ne se seraient pas encore conformés aux orientations arrêtées. À la clé, des problèmes de communication et de coordination ralentissant l'action gouvernementale. "Pour préparer les travaux de ce matin, certains secrétaires généraux ont également manifesté leurs préoccupations dans ce sens que les échanges ne sont pas encore suffisamment huilés pour permettre au gouvernement resserré d'atteindre une certaine vitesse", a fait savoir le secrétaire général du gouvernement, Abdul Razzack Kabongo.

Selon lui, plusieurs cabinets ministériels font également face à des difficultés de fonctionnement, la plupart des charges n’étant plus assurées. "Ces charges étaient régulièrement supportées par les membres du gouvernement sur les fonds de cabinet. En l'absence de ces fonds, il n'y a presque plus rien qui tourne", a-t-il soutenu. Si le vice-président du gouvernement par intérim a promis de prendre une note pour rappeler chacun à l'ordre, certains interrogent la nécessité de mettre fin aux intérims afin de rétablir une gouvernance pleinement opérationnelle.