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Politique

PDG : Que cache la démission d'Alexandre Désiré Tapoyo ?

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Si les raisons avancées s'inscrivent dans le cadre d'une incompatibilité avec son ancien parti, d'aucuns justifient ce départ par un éventuel retour au sein du Centre des libéraux réformateurs (CLR) qui est désormais dirigé par Nicole Assélé, une personne dont il est proche.

Alexandre Désiré Tapoyo a démissionné du Parti démocratique gabonais (PDG) la semaine dernière. Une formation politique à laquelle il a adhéré en 2016 après son exclusion du Centre des libéraux réformateurs (CLR) de Jean-Boniface Assélé. En ce temps, il était reproché à l'ancien vice-président du CLR chargé de l'implantation du parti, le fait d'avoir accepté de faire partie du directoire de campagne d'Ali Bongo Ondimba (lors de la présidentielle de 2016, ndlr) en qualité de président de la Commission chargée des confessions religieuses. Sans avoir été entendu par la Commission de discipline, l'exclu indiquait que c'est par voie de presse qu'il avait appris son éviction des rangs du CLR.

Aujourd'hui, plus de deux ans après avoir milité au parti au pouvoir, c'est dans une lettre adressée au secrétaire général, Éric Dodo Bouguendza, que l'ancien ministre des droits de l'Homme a relevé des "ombres" qui se présagent néfastes pour le pays. Ces ombres, a-t-il martelé, ''qui se profilent à l'horizon, avec la ferme intention de détruire l'œuvre de construction nationale issue de plusieurs vies et de plusieurs générations. Tapies en chacun et autour de nous, elles prennent de l'assurance et gagnent du terrain''.



Martina ADA METOULE



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