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Société & Culture

Paludisme : connaître d'abord avant toute prise de médicaments

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Engagé à lutter contre la propagation du paludisme et à garantir un accès rapide aux traitements pour la population, le ministère de la Santé, en collaboration avec l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé (ANMAPS), a lancé mercredi dans plusieurs officines du Grand Libreville, l'utilisation des tests de dépistage rapide du paludisme (TDR).

En effet, cette initiative témoigne de l'engagement du gouvernement gabonais à améliorer la santé publique et à promouvoir des interventions efficaces contre le paludisme, tout en assurant une approche holistique centrée sur le bien-être des citoyens.

"La résistance aux antimicrobiens est l’un des défis des prochaines années. Aujourd’hui, nous avons deux éléments pour lutter contre l’épidémie de paludisme dans notre pays, à savoir la Quinine et l'Artéméther. Si on utilise ces médicaments sans s’assurer de l’existence du parasite dans notre corps, cela veut dire qu’on va créer cette résistance et dès qu’on en aura besoin, le corps ne pourra plus réagir. Les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé sont clairs : dans les 30, voire 50 prochaines années plus de 2 millions de personnes vont mourir, et le double pourrait arriver dans notre continent, car nous n’avons pas suffisamment de quoi nous protéger", a expliqué le Pr Adrien Mougougou.

Devenu un problème de santé publique et affichant un taux de mortalité assez élevé, le paludisme continue de faire des ravages dans notre pays.

"Ces tests devront se faire dans le Grand Libreville et à l’intérieur du pays. Ils devront être réalisés aussi dans les formations sanitaires, les pharmacies et les dépôts pharmaceutiques", a ajouté le ministre de la Santé.

 

Hans NDONG MEBALE

Libreville/Gabon

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