La résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU reconnaît le rôle essentiel des femmes dans la prévention et la résolution des conflits et exige leur participation pleine et égale aux processus de paix.
Pour concrétiser cet engagement, le Gabon a adopté son premier Plan d’action national (2020- 2023). Dans le même élan, 4 experts nationaux ont été formés à l’Université Senghor grâce à un partenariat avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
C’est dans ce contexte que ces experts certi és ont organisé, le 29 novembre à l’hôtel Boulevard à Acaé, un atelier de restitution consacré à l’agenda Femmes, paix et sécurité (FPS) de l’ONU. Placée sous le thème : "De l’adoption de la résolution 1325 à l’action : réalités et défis de la mise en oeuvre au Gabon", la rencontre visait à relayer le message central de la résolution, proposer des actions concrètes et encourager l’intégration de l’agenda FPS dans les politiques publiques.
Sous le marrainage de la Première dame, Zita Oligui Nguema, la session a permis de partager les acquis de la formation et de nourrir la réflexion collective. Pour la présidente de la Coordination nationale de l’agenda FPS, Pulchérie Taty, l’atelier était "un devoir de redevabilité, de partage et un appel à la synergie nationale, car la paix ne se décrète pas, elle se construit".
L e Dr Hans De Marie Heungoup, représentant l’OIF, a rappelé que les experts formés peuvent désormais intégrer la dimension genre dans les politiques de paix, appuyer les institutions et servir de relais auprès des communautés. Il a salué les avancées du Gabon tout en soulignant les défis persistants à savoir le financement des plans d’action, une meilleure intégration du genre dans les Forces de sécurité et le renforcement de la représentation des femmes.
Pour donner un nouvel élan, la Coordination nationale de l’agenda FPS a été offciellement installée. Elle est placée sous le marrainage de la Première dame, avec Paulette Missambo comme présidente d’honneur. La présidence active revient à la ministre de la Femme, Élodie Diane Foufoue-Sandjoh, pendant que le Comité de pilotage est dirigé par Pulchérie Taty.
Une mise en place attendue depuis 25 ans , a rappelé Mme Missambo, invitant la Coordination nationale à s’impliquer pleinement. Estimant que la paix ne se limite pas à l’absence de guerre. Les violences faites aux femmes en sont aussi une atteinte...
“C’est maintenant que le combat commence”, a lancé la présidente du Sénat de la Transition, qui a par ailleurs été distinguée de la Napolitan Victory Award lors de l’atelier.
random pub
