Nombre de partis politiques de l'opposition dite "modérée" ayant pris part au Dialogue politique digèrent mal la composition de la nouvelle équipe gouvernementale rendu public lundi dernier.
Trente des cinquante-quatre formations politiques présents aux assises d'Angondjé se sont réunis, hier, au siège du Conseil national de la démocratie (CND), ''pour évaluer dans le contexte actuel, le processus enclenché pour garantir l'application intégrale des actes contenus dans le protocole d'accord'' issu desdites assises. La formation du nouveau gouvernement était à l'ordre du jour.
À ce sujet, ces leaders ont déclaré, par la voix de leur porte-parole, Gérard Ella Nguema, avoir analysé la forme et le fond du nouveau gouvernement. « La coalition espérait une équipe gouvernementale d'un maximum de trente membres pour coller à la réalité financière du moment ».
Pour les membres de cette coalition, l'ouverture faite à l'opposition est tout simplement de sens familial. «Elle concerne essentiellement les ascendants et les descendants de quelques leaders politiques issus de l'opposition tirés sur le volet », estiment-ils. Toute chose qui, selon eux, désacralise l'État et les valeurs du vivre ensemble. Et « consacre pernicieusement au Gabon le pouvoir des baronnies et le diktat de certaines dynasties au détriment des citoyens valeureux, méritants et compétents dont l'opposition peut se prévaloir au regard de sa contribution au travaux du Dialogue politique ».
SM
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