En présence, entre autres, du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, du médiateur de la République, Alexis Bou-tamba Mbina, du représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (Onu) chef et chef du Bureau régional pour l'Afrique centrale (Unoca), Abdou Abarry, et du représentant résident par intérim du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Luc Gnonlonfoun.
À l'évidence, au terme d'une Transition pacifique et saluée par la communauté internationale, le Gabon ne peut renouer avec les violences qui ont marqué les précédents scrutins présidentiels. D'autant plus que l'issue du scrutin du 12 avril prochain devrait symboliser l'avènement de la 5e République. Une République fondée sur des principes de paix, de fraternité, de solidarité, bonne gouvernance dont l'enfantement ne saurait être entaché par de violences. C'est dire la nécessité pour tous les acteurs impliqués dans le processus électoral de s'approprier cette ambition.
Et le moins que l'on puisse dire est que les candidats semblent l'avoir adopté. Car, en dehors des piques et autres flèches, somme toute normale, décochées en période électorale, aucun d'entre eux n'a tenu un discours haineux ou teinté de violence. Idem pour les populations. Lesquelles, au-delà des échanges quelque peu animés entre partisans des différents candidats, ne versent dans aucune forme de violence.
En tout cas, à l'heure actuelle, aucune agression ou bagarre rangée n'a été enregistrée au terme d'une causerie ou meeting. À la différence de la présidentielle d'août 2023 où l'ambiance générale était à l'animosité sur fond de divisions viscérales des Gabonais et Gabonaises.
Ce climat de sérénité qui prévaut sur toute l'étendue du territoire national témoigne d'une certaine manière de la maturité du peuple gabonais et de la responsabilité des huit candidats engagés dans la course au fauteuil présidentiel. Lesquels, après avoir signé le Code de bonne conduite, semblent avoir compris la nécessité de préserver la cohésion nationale au-delà de leurs ambitions. Tant l'élection n'est qu'un simple rendez-vous démocratique permettant au peuple de choisir librement ses dirigeants.
L'heure est donc à la mobilisation générale pour que cette présidentielle soit exemplaire à tout point de vue. En ce sens, le médiateur de la République a indiqué que,
"le processus électoral doit être avant tout un moment d'expression démocratique et non un facteur de division".
Bref, le 12 avril ne devrait être qu'un instant républicain apaisé, placé sous le signe du raffermissement de l'unité nationale et la préservation de notre vivre-en-semble.
random pub


