Entre barrières sociales et psychologiques, discrimination et stigmatisation, parfois même manque de soutien moral et familial, la vie des personnes à mobilité réduite (PMR) est semée d’embûches. Un défi qu’ils doivent relever chaque jour de leur existence.
Difficultés à obtenir un emploi ou un logement décent, manque d’autonomisation sont, de manière non exhaustive, les maux qui minent le quotidien de nos compatriotes en situation de handicap, et qui attendent du prochain président plus d’ouverture et un statut mieux encadré, notamment en vue de faciliter l’accès à l’emploi, à la formation et l’accompagnement dans les différents projets, pour réduire ainsi le taux de dépendance.
Notre situation n’est pas plaisante. En ce moment, on ne sait pas comment faire, nous demandons au prochain président de la République de revoir notre statut, surtout en matière de logement. Ainsi, nous déplorons, par exemple, l’absence d’un siège pour nos activités dans le Moyen-Ogooué. Le secours permanent, qui est à 75 000 FCFA l’année, ne nous permet pas de joindre les deux bouts. Nous souhaitons qu’il soit mensuel’’, a souligné, Christian Ngounié, personne vivant avec un handicap.
"Nous, en tant que personnes à mobilité réduite, voudrions qu’à l’issue de cette échéance électorale du 12 avril 2025, le nouvel élu du peuple nous apporte un accompagnement en matière de santé, d'éducation et d'emploi, surtout que beaucoup parmi nous exercent déjà des petits métiers. Une prise en compte dans les futures décisions et constructions des édifices administratifs de notre pays. Notre appel à l’endroit du chef d’État entrant, est aussi un cri du cœur’’, a ajouté Fabrice Togho, vice-président de l’Association des personnes handicapées du Moyen-Ogooué (APHMO).
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