Présidentielle / Ogooué-Ivindo / Gaston Mokoko : "Nous vivons cette campagne dans le calme…"

L'Union. En votre qualité de notable, quel est le principal message que vous lancez à l'endroit des Ogivins en cette période de campagne électorale ?

Gaston Mokoko : Je voudrais dans un premier temps vous remercier pour l'opportunité que vous m'offrez. Mon message est celui-là : nous ne sommes pas à l'heure de l'argent, mais à celle de nous rendre notre dignité perdue. Le problème d'argent a assez duré et cela ne nous a rien apporté. Depuis longtemps, on nous a toujours donné les 2 000 mille, comme on appelle le plus souvent les 2 000 mille collés, on n'a rien fait avec. Alors que si on nous apprenait à planter le manioc, à planter la banane, on ne viendrait pas regarder les 2 000 mille.

Donc, je lance un appel aux jeunes, pour qu'ils se mobilisent, pour effectuer un retour à la terre. Pour cela ils doivent aller voter massivement le 12 avril 2025.

On constate que depuis le début de la campagne, seuls les soutiens du candidat Oligui Nguema occupent le terrain, pendant ce temps, les autres sont absents. Quels commentaires vous inspire cette situation ?

- Vous voyez, pour diriger un pays il faut avoir un certain charisme et ce n'est pas n'importe qui que les Ogivins choisiront, le 12 avril prochain. Vous vous rendez compte que depuis le lancement officiel de la campagne, on ne voit pas d'autres candidats, et dire que nombre d'entre eux sont peu ou pas connus du tout. S'ils viennent on ira les écouter, sans rien dire puisque ce sont des Gabonais…

Quel est votre ressenti depuis le lancement officiel de la campagne sur l'ensemble du territoire ?

- Depuis l'ouverture officielle de la campagne, nous les Ogivins, nous aspirons au changement, vu que notre province a longtemps souffert. Mais avec l'arrivée au pouvoir d'un brave petit-fils, Brice Clotaire Oligui Nguema, il y a de l'espoir. Donc nous vivons cette campagne dans le calme, l'apaisement et pas comme lors des précédentes échéances où, à cause des partis pris, nous avons connu de graves tensions qui ont sérieusement menacé le socle sur lequel repose la Nation.