Retrait des cartes d'électeurs : démarrage timide à Libreville

Un constat s'impose. L'opération de retrait des cartes d'électeurs a débuté hier dans le Grand Libreville dans une quasi indifférence généralisée des populations. Dans les différents centres dédiés à cet effet, l'absence des citoyens accolée à celle des agents superviseurs et à l'indisponibilité du matériel témoignait des difficultés de lancement.

À l'école de la Cité Damas II en passant par le Collège d'enseignement secondaire (CES) d'Angondjé où l'école publique de Bikelé, le spectacle était partout le même. Une situation qui, aux yeux d'une des rares superviseuses présente lors de notre tournée, n'a rien d'anormal. Vu que chez nous, a-t-elle indiqué, en pareille circonstance, les Gabonais attendent toujours le dernier moment pour se ruer vers les centres.

Il n'y a véritablement donc pas péril en la demeure. Entendu que selon elle, au regard des dispositions du Code électoral, les cartes sont délivrées aux électeurs jusqu'à vingt-quatre (24) heures avant le scrutin. Et que celles restantes sont regroupées et mises à la disposition des électeurs dans chaque bureau de vote.

Quoi qu'il en soit, dans l'attente du rush final, elle se tourne les pouces. En souhaitant que tous les candidats et autres acteurs impliqués dans le processus en cours sensibilisent les électeurs sur la nécessité d'aller retirer à temps ce précieux sésame. Lequel conditionne, entre autres, leur accès au bureau de vote.

En tout cas, les quelques électeurs rencontrés ont vérifié la présence de leurs noms sur les listes électorales tout en se montrant optimistes quant à l'amélioration de la situation. 

"Les choses devraient rentrer dans l'ordre sous peu. La machine est suffisamment bien huilée pour que les choses se déroulent sans anicroche", a indiqué l'un d'eux.