Il est question à terme d'établir un registre national des artistes et des acteurs culturels, outil essentiel pour mieux encadrer la profession et garantir aux artistes une reconnaissance officielle. Au-delà, la mise en place d'une carte professionnelle fait partie des résultats attendus.
Officiellement ouverte par la ministre de la Culture et des Arts, Armande Longo-Moulengui, la rencontre se tient dans le cadre du plan d'action quadriennal pour les industries culturelles et créatives (PAQICC), mis en place en 2022 avec le soutien des partenaires européens et la loi n° 16/2023, qui définit le statut de l'artiste et impose la création d'un registre national.
De quoi permettre, estime l'artiste Baponga, d'aller plus loin pour que les artistes puissent vivre dignement de leur art.
Pour Mme Longo-Moulengui, pour protéger et préserver un bien culturel, il faut au préalable l'identifier et le localiser. D'où l'insistance du membre du gouvernement sur la nécessité d'un travail rigoureux pour garantir une base de données fiable et complète couvrant l'ensemble du territoire national. Sans oublier que les conclusions de la rencontre seront transmises aux plus hautes autorités.
Thierry Nzamba Nzamba, spécialiste de programme au bureau Unesco de Libreville a, pour sa part, réaffirmé l'engagement de l'agence onusienne aux côtés du Gabon dans la mise en œuvre du plan d'action 2022-2025. Lequel plan repose sur cinq axes stratégiques : gouvernance culturelle, droit d'auteur, infrastructures, mobilité des artistes et transition numérique.
À préciser que l'atelier s'inscrit dans l'agenda 2030 des Nations unies et plus particulièrement dans l'Objectif de développement durable (ODD) 11.4, qui vise à préserver et valoriser le patrimoine culturel.
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