18 ans après la fermeture : les anciens du Novotel Rapontchombo montent au créneau

Les anciens employés du Novotel Rapontchombo de Libreville, qui avait fermé ses portes en 2006 pour des travaux de réfection, se mobilisent pour revendiquer leurs droits d’indemnisation. Lors d’une conférence de presse tenue jeudi dernier, Wilfried Bokongo Evoung, porte-parole des 78 anciens agents, a appelé le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, et le gouvernement de la Transition à prêter une oreille attentive à leurs revendications.

Les ex-salariés dénoncent une liquidation de l’hôtel effectuée par des moyens détournés, sans prendre en considération leurs droits. Selon Bokongo Evoung, lors de la fermeture, il avait été convenu qu’ils pourraient reprendre leurs fonctions, surtout pour ceux de moins de 50 ans. "Nous avons été stupéfaits d'apprendre, en novembre dernier, par un communiqué, que l’hôtel avait été vendu sans que nous en soyons informés", a-t-il déclaré, soulignant l’inquiétude et la colère des anciens employés face à cette situation.

Le liquidateur désigné par le tribunal aurait été contacté par les anciens salariés, mais leurs demandes sont restées sans réponse. Cette situation soulève des questions sur la transparence et le respect des droits des travailleurs dans le processus de liquidation. Les anciens employés espèrent que leurs revendications seront prises en compte, afin de leur permettre de récupérer ce qui leur revient de droit. Ils réclament ainsi justice et reconnaissance de leurs années de service au sein de l’établissement, dont la fermeture brutale a laissé des séquelles durables.