Exécution du budget : le gouvernement en quête de plus d'efficacité

Comment améliorer le taux d'exécution du budget ? C'est tout le sens du séminaire gouvernemental qu'a présidé hier à l'immeuble du Conseil interministériel le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima.

Une rencontre pertinente au vu d'un certain nombre d'indicateurs. Lesquels, comme l'a souligné le ministre des Comptes publics, Charles M'ba, lors du dernier Conseil interministériel, laissent apparaître qu'au 31 octobre dernier, les taux d'exécution du budget s'élèvent à 66 %, le règlement des dépenses à 60 %. Celui du recouvrement des recettes à 77 % et la mobilisation des ressources de trésorerie à 45 %.

Il importe donc aux yeux du locataire de l'Immeuble du 2-Décembre de remédier à cette situation. D'autant plus que selon lui, le budget est le carburant de l'économie. Et pour que celle-ci fonctionne, il faudrait que l'ensemble des rouages soit synchronisé. "Mon souhait pour l'année à venir est que les problèmes que nous avons rencontrés en 2024 ne se reproduisent plus. C’est pourquoi l'exercice de ce jour devrait permettre à chacun d'entre nous de mieux appréhender les procédures et mécanismes de gestion budgétaire, afin que chacun sache exactement ce qu'il est censé faire, attendre de ses collègues et à quelle entité s'adresser", a-t-il indiqué.

Non sans annoncer un certain nombre de mesures allant dans le sens de l'évaluation mensuelle de chaque ministre au cours du prochain exercice budgétaire et la préparation des plans d'actions prioritaires du gouvernement dont l'essence, a-t-il précisé, devrait reposer sur la satisfaction des préoccupations des populations.