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Société & Culture

Violences faites aux 5 femmes : une marche pour dire stop !

Violences faites aux 5 femmes : une marche pour dire stop !

Dans le cadre de la poursuite des activités relatives à la campagne annuelle de " 16 jours d'activisme contre les violences basées sur le genre " et de la commémoration, le 25 novembre, de la Journée internationale de l'élimination des violences à l'égard des femmes, le ministère des Affaires sociales a organisé hier à Libreville une marche symbolique pour protester contre ledit phénomène. Lequel a encore un très fort ancrage dans notre société dont sont majoritairement victimes les jeunes filles.

Pour ce faire, les femmes issues de toutes les couches sociales avec à leur tête la ministre des Affaires sociales, Nadine Nathalie Awanang-Anato, arborant des tee-shirts à l'effigie de la campagne, baskets aux pieds et écharpes de couleurs orange, insigne de ladite lutte à leur cou, ont battu le bitume dans les rues de Nzeng-Ayong, dans le 6e arrondissement de Libreville.

En partant du rond-point éponyme, elles ont marché du siège de l'École nationale pour enfants déficients auditifs (ENEDA) jusqu'au siège du Centre d'accueil pour la prise en charge des victimes basées sur le genre, au lieu-dit Hôtel de la CAN, pour dire " Stop aux violences basées sur le genre ".

Parrainée par la première dame, Zita Oligui Nguema, cette marche, comme les précédentes activités menées depuis le début de ladite campagne, avait pour but de sensibiliser, éduquer et encourager les actions concrètes pour protéger les droits des femmes et garantir leur sécurité.

Car, comme l'a souligné la directrice du Centre de prise en charge des victimes de violences, Betty Orlane Abaghe, "depuis sa mise en place, le Centre d'accueil a pris en charge plus de 11 826 victimes, en leur offrant un soutien complet. 88 % des victimes sont des femmes, 12 % des hommes. Les enfants de moins de 18 ans victimes de violences représentent 4 % des victimes prises en charge et ils sont pour 90 % des cas victimes de violences sexuelles."

C'est dire que la bataille n'est pas encore gagnée et pour y arriver il faut davantage l'implication de tous. D’autant plus que pour le secrétaire général du ministère des Affaires sociales, Paule-Paulette Linssenguet Paya, " un homme battu est une victime de trop, une femme battue est une victime de trop ".

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