Aller au contenu principal
Faits divers & Justice

Mouila : un homme porté disparu depuis deux mois

Un pan du village Saint Martin des Apindzi , région dans laquelle s'est effectuée la chasse à la faveur de laquelle un Gabonais identifié comme Mouanga Kendo a disparu.

Un pan du village Saint Martin des Apindzi , région dans laquelle s'est effectuée la chasse à la faveur de laquelle un Gabonais identifié comme Mouanga Kendo a disparu. © DR

MOUANGA Kendo, Gabonais, la vingtaine d’années, sans emploi, est porté disparu depuis le 28 décembre 2024. C'était à la faveur d'une partie de chasse dans une forêt proche des regroupements de villages Saint-Martin des Apindji. Il s'y serait rendu avec cinq autres compagnons. Une disparition pour le moins étonnante, car n’ayant suscité dès le départ aucun intérêt de la part de ses proches. Que ce soit dans le cadre des premières recherches ou encore pour donner l'alerte auprès des autorités compétentes.

Selon les premières informations recoupées par l'enquête, tout aurait débuté par cette longue marche de nuit effectuée par six randonneurs partis de Mouila. Fatigués, trois d'entre eux vont alors s’abriter. Seuls le chasseur Getro Otsouma Modoumet, Yannick et Mouanga Kendo poursuivent leur chemin. Par la suite, Getro Otsouma Modoumet ordonne à Yannick d’aller chercher les trois autres, après avoir établi un lieu de rassemblement. Mais quand l'envoyé revient avec les compagnons au point indiqué, ceux-ci n'y retrouvent personne. Puis, Getro Otsouma Modoumet réapparaît soudainement seul à grands pas.

Sur ces entrefaites, Mouanga Kendo est le seul à manquer à l’appel jusqu’au lever du jour. Le matin, tout le village est au courant de la disparition du jeune homme. Curieusement, aucune équipe n'est constituée au niveau du hameau pour les recherches 4 jours après avoir alerté les gendarmes. Il a fallu attendre que les Officiers de police judiciaire (OPJ) forment des équipes sous la houlette du procureur adjoint et d'autres chasseurs pour des battues nuit et jour dans toute la région. Mais en vain.

Aussi, de lourds soupçons pèseraient-ils sur Getro Otsouma Modoumet, Ngoyi Mofouma , Paul-Roger Mondoube et Joseph Otsouma, qui ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Mouila. Respectivement pour présomption, détention illégale d'arme et de permis de port d’arme à feu, assassinat puis omission de porter secours à autrui.

random pub

Chaine WhatsApp L'Union
Réalisez votre PressBook
Abonnement Mensuel L'Union
Logo