En effet, le contenu de ces vidéos devenues virales était teinté de calomnie, de préméditation et autres menaces de mort contre la famille du commandant de l'unité spécialisée des Forces de police nationale (FPN). Dans leurs propos, les apprenants accusent ouvertement l’officier supérieur de se livrer à des activités illicites impliquant de la drogue.
Des déclarations du genre : " Je connais les mapanes dans lesquels tu livres la drogue... même en forêt. Je n’ai pas peur de toi. Tu es dans l’illicite. Tant que tu as une famille, tu verras... ". Des allégations dont, semble-t-il, le but serait de ternir l'image du patron local de l'Oclad vis-à-vis de sa hiérarchie, mais aussi de l’opinion locale et nationale. S'insurgeant contre ces accusations, l'intéressé assure avoir toujours exercé avec abnégation, honneur et fidélité. Des valeurs qui cadrent avec l’éthique de sa profession.
Aussi, les auteurs de ces vidéos ont été arrêtés par les éléments de la Police judiciaire (PJ), le 25 janvier dernier, à Moutsane-Pinza, un quartier du 1er arrondissement de Mouila. Durant leur audition, les mis en cause disent avoir agi sous l’effet de la colère. Ils ont été déférés, mardi 4 février dernier, devant le procureur de la République. Mais compte tenu de la grève en cours au tribunal et la saturation du pénitencier, ils sont ressortis avec des avis d'audience. Ils devraient ainsi comparaître libres avec interdiction de quitter la province de la Ngounié.
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