L’accès au financement reste l’un des principaux défis pour les petites et moyennes entreprises (PME) au Gabon. Face aux exigences bancaires strictes, de nombreux entrepreneurs peinent à obtenir des crédits. C’est dans ce contexte que la Société de garantie du Gabon (SGG) et l’African guarantee fund (AGF) ont renforcé leur collaboration à travers une convention de contre-garantie de 6 milliards de FCFA.
Signé le 04 février à Nairobi au Kenya, cet accord permettra à la SGG d’augmenter sa capacité d’intervention permettant d’accroître le volume des prêts accordés par ses banques et institutions de microfinance partenaires. ''Cet accord avec l’AGF est bien plus qu’un simple levier financier : il incarne notre ambition de transformer et structurer le paysage entrepreneurial gabonais et sous-régional'', a souligné Alban Etho Zue, directeur général de la SGG.
En fait, ce partenariat vise en particulier à soutenir les PME dirigées par des femmes et les initiatives liées à la finance verte, contribuant ainsi à une croissance plus inclusive. Pour Jules Ngankam, patron du groupe AGF, cette convention représente une '' étape majeure qui illustre notre engagement à soutenir les initiatives locales et à renforcer l’écosystème financier au Gabon''.
Ce qu'il faut savoir c'est que l’enjeu dépasse le seul financement des PME. Tant ce renforcement de la garantie bancaire est un levier de développement économique, visant à stimuler l’industrialisation locale, la création d’emplois et la diversification de l’économie. Sans oublier que la suppression progressive des garanties excessivement restrictives devrait faciliter l’inclusion financière des entrepreneures, longtemps freinées par des conditions d’accès au crédit inadaptées.
En capitalisant sur l’expertise de l’AGF, la SGG se positionne donc comme un acteur incontournable de la transformation du secteur entrepreneurial gabonais.
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