Remettre la culture au centre de la société gabonaise, et mieux la faire connaître au-delà des frontières, c'est le principal objectif de Maghanga Ma Nzambe, un regroupement de traditionalistes, issus des rites traditionnels initiatiques gravitant autour de l'Iboga, "la plante sacrée" du Gabon.
Consciente que les réseaux sociaux et internet jouent un rôle important en matière de vulgarisation dans les sociétés actuelles, leur communauté se fait connaître aussi via ces nouveaux canaux de communication. Sur Facebook, par exemple, plus de mille followers suivent la page "Maghanga Ma Nzambé officiel". Évidemment, des connaissances y sont partagées à travers des échanges : "Le Bwiti est la lumière que Nzambe a donnée aux hommes pour s'éclairer dans l'obscurité de l'univers", indique l'internaute Cliff Ngangui.
Cette organisation vient de procéder à l'installation de son coordinateur international, le Franco-gabonais Yann Guignon. Ce dernier est son premier représentant à l'échelle internationale. "Mon cher fils, vous avez une lourde responsabilité. Vous connaissez les valeurs que nous défendons, la doctrine que nous défendons dans le Bwiti Missoko. Vous avez la responsabilité de soutenir la bioculture de l'Iboga… ce bois sacré qui est notre essence, qui est notre génie…". C'est la mission que lui avait confiée le directeur national, Me Moubeyi Bouale, le jour de son installation.
Bien avant ladite installation, le coordinateur international avait déjà mené un lobbying qui avait porté le directeur national de leur structure au poste de membre permanent du Comité de conservation du Fonds américain d'aide à la médecine traditionnelle
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