Président de l'Ordre des médecins et gastro-entérologues, Dr Emmanuel Ogandaga a saisi l'opportunité de cette Journée mondiale pour éclairer et attirer l'attention de l'opinion sur la situation de l'hépatite dans notre pays. Selon lui, le Gabon fait partie des pays à prévalences les plus élevées du monde. Celles de l'hépatite B (HVB) se situant entre 8 et 19 % et de l'hépatite C (HVC) oscillant entre 6 et 12 % de la population générale.
Sur le plan de la prise en charge, de nombreux défis restent à relever, souligne-t-il. Comme le suivi des patients atteints de l'hépatite qui demeure “stationnaire” du fait, selon lui, des bilans biologiques spécifiques qui, jusque-là, ne sont pas pris en charge par la Caisse nationale d'assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs). Toute chose qui, selon lui, constitue un obstacle majeur pour les malades qui ont besoin d'un traitement et d'un suivi réguliers.
Toutefois, souligne le spécialiste, l'arrivée de nouvelles firmes pharmaceutiques a permis de revoir les prix des médicaments à la baisse, notamment pour les hépatites B et C. Devant l'agressivité de ces pathologies, le président de l'Ordre des médecins plaide pour la création du Réseau gabonais des hépatites virales (RGHV). Sa mission principale ? Former plus de médecins spécialistes dans ce domaine.
Non sans lancer un appel à une mobilisation et à une prise de conscience collective. "Le principal défi est celui d'une sensibilisation intense et non épisodique, car plus précoce est le dépistage, meilleure est la possibilité de guérir. Il est essentiel que les autorités sanitaires et les professionnels de santé travaillent ensemble pour lutter contre l'hépatite et améliorer la prise en charge des patients",
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