S'il a garanti de la poursuite de l'opération « mains propres », dénommée "Mamba", dans le cadre de la lutte contre la grande corruption au Gabon, Franck-Emmanuel Issoze Ngondet a rejeté toute idée de chasse aux sorcières.
DE l'entretien que le Premier ministre a accordé à la rédaction de l'Union, cette semaine, l'un des faits marquants est certainement l'engagement du gouvernement à veiller à la poursuite des interpellations et autres arrestations des compatriotes cités dans les malversations financières au Gabon. Rejetant toute volonté des pouvoirs publics de mettre à mal les personnalités citées quel que soit leur bord politique.
Comme Franck-Emmanuel Issoze Ngondet l'a relevé, tous ceux qui sont impliqués ou soupçonnés dans les détournements des fonds publics ne devraient pas être livrés en pâture tant la loi leur garantit la présomption d’innocence. Toutefois, cela ne devrait pas conduire les autorités compétentes à faiblir sous prétexte de la pression populaire qui n'est pas toujours au fait de la réalité des procédures. Tout comme, il ne saurait être question de garder un total black out sur ces affaires qui ont valeur de mise en garde contre tous les potentiels contrevenants.
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