A l’instar de la communauté mondiale, la journée internationale de lutte contre le paludisme a été célébrée à Franceville, chef-lieu du Haut-Ogooué, par le centre interdisciplinaire de recherches médicales de Franceville (Cirmf), ce mardi 25 avril 2023, à travers une séance de présentations, à l’université privé ESSIG. C’était sous le thème, « Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme : Investir, innover, mettre en œuvre ». Un message destiné aux apprenants, susceptibles de faire le relais à travers les réseaux sociaux. Le groupe de chercheurs, médecins et docteurs à l’honneur était conduit par le docteur Karl Imboumy-Limoukou, chargé de recherche au Cames.
Au menu des présentations, la définition et épidémiologie du paludisme, son cycle évolutif, les chiffres dans le monde. Pour le cas du Gabon 591 décès annuel ont été enregistrés en 2020. Selon l’étude du Dr Lady Charlène Kouna, le Gabon est un pays endémique au paludisme, prédominant chez les enfants de moins de 5 ans.
La lutte anti vectorielle et le contrôle du paludisme, présenté par le chercheur Neil Michel Longo a permis de comprendre qu’il existe 42 espèces d’Anophèles au Gabon dont une trentaine est capable de transmettre le plasmodiume. Ainsi, pour lutter efficacement, il faut utiliser les moustiquaires imprégnées, faire la pulvérisation intra domiciliaire, assainir l’environnement, mais également consulter tôt afin d’empêcher le parasite de se développer et de provoquer la maladie « La lutte passe premièrement par l’éducation, à travers les campagnes de sensibilisation », a précisé le chercheur.
Les apprenants ont également été édifiés sur les signes cliniques du paludisme, présentés par le Dr Ingrid Nascimento d’Alva « Le message qui m’a plus touché c’est l’entretien de la moustiquaire imprégnée, j’ai retenu qu’on doit la laver avec du savon en morceau sans détergeant et qu’il ne faut pas l’installer au soleil mais plutôt à l’ombre… », a signifié Inès de la licence 2.
N.O
Franceville/Gabon
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