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Société & Culture

A l'ex-Gare routière de Libreville : Le dilemme du marché noir de la téléphonie mobile

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Se procurer un téléphone portable à moindre coût, y compris par le jeu de l'échange d'appareils, telles sont les possibilités qui s'offrent aux usagers du marché noir de l'ex-Gare routière de Libreville.

Des procédés qui peuvent paraître louches pour certains, mais le fait est là. Des jeunes, dont l'âge varie entre 19 et 30 ans, font de la vente et de l'échange de téléphones neufs ou d'occasion leur gagne-pain quotidien.

Debout, devant les galeries de l'ex-Gare routière, là est leur fief de prédilection. D'autres sont mobiles. Ils vont d'un arrêt de taxis à un autre, ou de tout autre véhicule assurant le transport en commun, pour dénicher le plus de clients possible. Sinon, pour se (re)constituer, à leur manière, un autre stock de marchandises à travers... le vol à la tire.

Pour attirer la clientèle, leur stratégie reste la même. Ils utilisent des petites phrases du genre : '' Tantine, un téléphone ?'' Ou encore : '' Tonton, vous voulez échanger votre téléphone ?''

Des techniques d'approche assez persuasives auxquelles cèdent parfois plus d'un usager naïf. Car, l'origine de ces appareils en vente au marché noir laisse souvent perplexe. Pour certains, il s'agit de téléphones volés aux passants et autres usagers à l'intérieur du marché de Mont-Bouët. Ils considèrent ainsi ces jeunes vendeurs ambulants comme étant des bandits.

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