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Société & Culture

Les plates-formes digitales musicales, la solution miracle ?

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À l'ère du numérique, la musique gabonaise mérite d'opérer un choix : s'adapter ou se laisser mourir. Plus qu'une nécessité, la migration vers le digital se pose comme une attitude de survie, à une période où plusieurs artistes peinent à se trouver un réel circuit de promotion et de distribution.

 

Boomplay, Spotify, Deezer, Apple Music, Simfy, Waw Muzik, Digster, Mdundo, YouTube Music, Itunes, Amazon, etc., Et plus proche de nous au Gabon avec Ozik, Gstore Music, Dreamline store, Adziik, etc. Ce sont autant de noms de solutions numériques innovantes qui aident les créateurs d'œuvres musicales à briser les frontières physiques de la distribution pour les conduire vers de nouveaux horizons et leur permettre d'atteindre des cibles autrefois inimaginables. Car, y déposer sa production, revient à la faire connaître et à la commercialiser jusqu'aux confins du monde, sans se déplacer, et à une vitesse extraordinaire. "Il s'agit là du moyen le plus facile pour déclarer, vendre et protéger son œuvre", explique Olsen Mossot, manager général de l'agence artistique Ozik spécialisée dans le management, le booking, la distribution physique et digitale, le consulting, la conception/créativité/gestion de l'image, le marketing, et la promotion via réseaux sociaux.

 

Partenaire de Believe groupe, qui est le géant mondial de la distribution numérique d'œuvres d'artistes indépendants, Ozik accompagne à ce jour plus de 700 artistes gabonais dans cette belle aventure. "Sur les plates-formes digitales, non seulement une partie juridique est rattachée, avec une logique de promotion des droits, en relation avec des maisons de gestion collective telles que la Sacem (Société d'auteurs, compositeurs et éditions de musiques), mais il existe aussi une rétribution financière qui est générée au prorata de l'exploitation et de l'écoute de l'œuvre de l'artiste", ajoute Olsen Mossot. Par exemple, indique-t-il : faire un million de vues sur YouTube Music génère en moyenne 1 000 euros (soit 655 000 francs CFA). "Sur Spotify, 100 000 streams produisent, en général, 500 euros (327 000 francs CFA)", ajoute M. Mossot.

 

La jeune artiste Emma a déjà réalisé plus de 200 000 streams. Si cette performance est réalisée sur autant de plates-formes digitales, ce sont ses revenus qui se retrouvent ainsi boostés. L'autre cas de figure est celui de Rodzeng, certifié "Gstore d'or" pour les 1 000 ventes de son album Obangam sur la plate-forme de téléchargements de musiques gabonaises Gstore Music.

 

F.S.L.

Libreville/Gabon

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