Les avocats de Sylvia et Noureddin Bongo saisissent la Commission africaine des droits de l'Homme

Les avocats de Sylvia Bongo Ondimba et son fils Noureddin, incarcérés à la maison d’arrêt depuis plus d'un an, ont annoncé hier lors d'une conférence de presse avoir saisi la Commission africaine des droits de l'homme, pour disent- ils, se faire entendre.En effet, Mes Célestin Mba Ondo, Jean-Paul Moubembé, Gisèle Eyue Bekale et Poaty- Amar, disent compter sur cette instance supra-nationale pour exercer une pression sur les autorités gabonaises pour que leurs clients, " détenus arbitrairement puissent recouvrer la liberté".La conférence de presse initiée hier par le quatuor d'avocats fait suite à celle tenue en début septembre 2024.

Au cours de laquelle les avocats avaient attiré l'attention des pouvoirs publics sur la violation des droits de leurs clients détenus à la prison centrale de Libreville depuis plus d'un an déjà." Et depuis lors, nous constatons pour le déplorer que les grandes lignes n'ont pas bougé. C'est la raison pour laquelle nous avons saisi la commission africaine des droits de l'homme pour nous faire entendre. Car le Gabon est signataire de cette convention et il doit respecter ses engagements du respect des droits de l'homme ", a fait savoir Me Gisèle Eyue Bekale.

Laquelle, lors de cette rencontre avec la presse, n'a pas manqué d’appeler à l'indulgence des pouvoirs publics afin de faire un geste d'humanité à l'endroit de leurs clients. " Quoi qu'on puisse reprocher à nos clients n'oublions jamais les actes que Sylvia Bongo a posés depuis 2009 en faveur des veuves. Mais aussi de son fils sur la task-force. Est- ce un crime d'être l'épouse du chef de l'État, ou son fils ? Nous exhortons les pouvoirs publics à leur rendre leur liberté qui a été confisquée depuis le 30 août. Le fait de continuer de les maintenir en prison rend incompréhensible la réconciliation des Gabonais avec les Gabonaises ", a-t-elle souligné.