LES populations de Meyang, dans le premier arrondissement de Ntoum, ont de bonnes raisons d'être en joie. Le 3 mars dernier, leur quartier, Foulayong et les infrastructures y construites ont été connectés au forage. Forage que le ministère des Mines via la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) de la Société équatoriale des mines (SEM) a réalisé dans le cadre du programme des 100 forages du président de la République, Ali Bongo Ondimba.
Le ministre des Mines et de la Géologie, Elvis Ossindji qu'accompagnait sa collègue de l'Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq native du coin, a ainsi inauguré les 10 stations d’eau potable reliées à ce forage. Il y en a une à l'école publique, une autre à l'église ou encore au dispensaire du coin. Les autres étant posées le long du linéaire de 2,5 km du quartier pour favoriser l'accès à l'eau des populations du cru. Et le président du conseil d'administration de la SEM, le Pr Michel Mboussou de préciser qu'avec 10 stations d'eau, l'on n'utilise que les 20 % de la capacité du forage de Meyang. ''La pression est telle qu'il faut inviter la société d'énergie et d'eau du Gabon à nouer un partenariat pour que d’autres quartiers en bénéficient.'' Et, papiers d'analyses en main, le Pr Mboussou a précisé que l'eau de Meyang est de bonne qualité. Pour Elvis Ossindji, l'étape de Ntoum, clôt le programme des 100 forages du chef de l'État dans la province de l'Estuaire. ''Mais le programme se poursuit dans d'autres provinces.''
Quant à Mme Ntoutoume Leclercq, dont les populations ont salué le leadership, elle a remercié le Chef de l'État, homme qui réalise ce qu'il dit. ''Ce programme qui est porté par la RSE minière, matérialise la vision du chef de l'État. Nous espérons que ce forage va connecter bien d'autres foyers'', a-t-elle dit à la suite de son collègue. Reprise par les populations qui n'avaient pas de mots justes pour saluer cette dotation. ''Avant, nous allions puiser l'eau potable à Ntoum. Désormais elle est devant nos maisons. Merci au chef de l'État qui a rendu cela possible'', s'est fendue une habitante de Foulayong.
Line Alomo
Libreville /Gabon