L'article 53 réexaminé !

Le projet de Constitution aura fait l'objet d'un séminaire gouvernemental auquel ont effectivement pris part le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et le représentant du Parlement de la Transition. Des assises présidées par le chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui se sont tenues en deux phases.

D'abord vendredi dernier, et en début de semaine.Il a été question pour les participants d'examiner les amendements (801) faits par les parlementaires lors de l'Assemblée constituante réunie du 2 au 12 septembre 2024 pour examiner le projet de Constitution élaboré par le Comité constitutionnel national.

Une structure présidée par la ministre en charge de la Réforme des institutions, Mme Murielle Minkouè-Minsta. Au cours des travaux du séminaire gouvernemental, les dispositions de l'article 53 du projet de Constitution, relatives aux critères d'éligibilité à la présidence de la République, et objet de beaucoup de contestations et autres commentaires accusateurs, auraient été scrupuleusement réexaminées, à en croire la présidente du CN, citée par notre confrère en ligne "Gabonactu.com". "Nous avons vraiment discuté des conditions d’éligibilité, condition par condition et nous pensons avoir adopté une mouture qui permettra à tout un chacun de se reconnaître", aurait-elle déclaré.

Et de poursuivre : "Nous avons également tenu compte des voix qui se sont levées çà et là et nous avons fait des propositions qui nous permettront d’aller à une élection présidentielle apaisée après le référendum, dans le cadre de la Transition, parce que c’est de ça qu’il s’agit".

À noter de même que les questions d'équilibre des pouvoirs entre l'Exécutif et le Judiciaire ayant aussi suscité beaucoup de commentaires et de suspicions ont également été examinées au cours de ce séminaire. "On a examiné chaque article, on a tranché pour que nous ayons une Constitution qui réponde à nos aspirations...", a-t-elle ajouté.