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Provinces

L'appui de la FAO à l’USTM dans la lutte contre la chenille dévastatrice de maïs

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Identifiée et diagnostiquée par l’enseignant chercheur, René-Noël Poligui, de l’institut national supérieur d’agronomie et de biotechnologies (Insab), de l’université des sciences et techniques de Masuku (USTM), la chenille légionnaire d’automne, responsable de la destruction des champs de maïs depuis 2016 au Gabon, et dans la sous-région, fait l’objet d’une mission de prospection de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), conduite par son expert du bureau sous régional pour l’Afrique centrale, Tristan Nondah, à Franceville.

 

Le but pour la FAO est de s’associer à l’Université afin d’envisager des méthodes de lutte efficaces contre cette chenille migrante d’Amérique, qui dévaste le maïs en Afrique centrale et de l’Ouest. D’où la visite de la mission de la FAO à l’USTM, il y a quelques jours. Occasion pour le chef de mission de procéder à une dotation symbolique d’ouvrages en agronomie et en agriculture au temple du savoir. Laquelle offre a été réceptionnée par son recteur, Crépin Ella Missang.

 

Dans ses prérogatives, la FAO finance des initiatives qui tendent à améliorer la production agricole. C'est d'ailleurs ce qui justifie son implication dans la lutte contre la chenille légionnaire, objet d’études du Dr Réné-Noël Poligui, à travers la formation des acteurs de l’agriculture, la transmission des outils de connaissances aux producteurs, le renforcement des capacités des spécialistes, etc. « Dans l’écosystème de partenaires techniques et financiers, nous sommes plus un bailleur de technologies et de connaissances» a indiqué Tristan Nondah.

 

Pour lutte contre cette bestiole, le chercheur suggère l’utilisation des moyens biologiques, notamment certains champignons qui attaquent l’insecte, mais également certains autres insectes et guêpes qui pondent leurs œufs dans l'environnement de ce ravageur. «Après avoir fait ce diagnostic des ennemis naturels du ravageur, nous allons passer au laboratoire afin de multiplier ces ennemis et les introduire sur le terrain. Mais il faut que toutes les ressources soient mobilisées », a conclu Dr Poligui.

 

N.O.

Franceville/Gabon

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