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Économie

La dette du Gabon représente 56 % du PIB

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Invités dimanche dernier de l'émission "Les Grands dossiers", sur les antennes de Gabon Télévisions, le ministre de l'Économie et des Participations, Mays Mouissi, et ses collaborateurs, se sont prononcés sur plusieurs sujets d'actualité.

S'il a indiqué répondre à toutes les questions, le membre du gouvernement de la Transition a abordé avec les journalistes présents en plateau et les compatriotes en externe, les dossiers en lien avec la lutte contre la vie chère, les impôts et la douane, la dette, le taux d'usure appliqué en République gabonaise et bien d'autres.

Dans un premier temps, les débats se sont focalisés sur la dette. En effet, alors que de nombreux acteurs indiquent que les créances du Gabon absorbent plus de 70 % du Produit intérieur brut (PIB), le directeur général de la dette, Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi, a précisé que "la dette du Gabon se chiffre à 7 140 milliards de F CFA pour l'année 2023 et cela représente 56 % du PIB. Ce qui nous préoccupe ce n'est pas le montant de la dette car on est en dessous des standards de la Cémac. De plus, les plus hautes autorités ont pris la décision courageuse de payer toutes les entreprises nationales qui avaient des dettes en dessous ou supérieure à 1 milliard de F CFA. Concernant la dette exté- rieure, nous avons hérité d'une ardoise avoisinant les 130 milliards, nous avons pu réduire le montant mais pas l'éponger. Aujourd'hui les plus gros créanciers du Gabon ce sont les marchés financiers."

Et le ministre de compléter : "L'argent que nous empruntons est dédié à l'investissement et cet investissement est visible". S'agissant de la problématique douanière et fiscale, Mays Mouissi a précisé que "le guichet unique est une solution qui est à l'étude. Cela présente des avantages mais également des inconvénients avec notamment la question des soupçons de corruption".

Sur la question de la vie chère, ce dernier a précisé que "la cherté des prix de certains produits peut s'expliquer par le fait que notre pays présente le coût de travail le plus élevé de la sous-région".

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