Il s’agit d’un rendez-vous unique pour l’ensemble des acteurs du secteur industriel dans le but de discuter de l’industrie nationale en donnant la parole aux secteurs publics et privés afin d’échanger autour des principaux points de blocages qui entravent aujourd’hui le développement du secteur, ainsi que les défis qui restent à surmonter pour que ce dernier exprime son plein potentiel.
Occasion unique pour les entreprises et les décideurs de conjuguer le même verbe, ces journées participent à la vision du président de la République, inscrite dans le Plan national du développement de la transition, de faire du Gabon un pays qui promeut une industrie propre et durable.
Pour ce premier jour, c’est le vice-Premier ministre, Alexandre Barro Chambrier qui a procédé à l’ouverture des travaux. Lors de son allocution, le chef du gouvernement a mis l’accent sur « la nécessité de miser sur la formation et l’accompagnement des entreprises locales. Cela, en intégrant des initiatives concrètes dans un environnement concurrentiel ».
De son côté, le ministre de tutelle, Me Lubin Ntoutoume, a déclaré que « ces assises sont un événement clé qui met en lumière les enjeux, les défis et les opportunités liés au développement industriel sur le continent africain. Elles offrent une plateforme pour les gouvernements, le secteur privé, les organisations internationales et les parties prenantes locales d’échanger sur la manière de promouvoir une industrialisation durable et inclusive ».
Et de rajouter : « L’industrialisation du Gabon est une nécessité stratégique. Nous devons créer plus d’emplois et favoriser la croissance industrielle ».
En effet, deux thématiques seront abordées au cours de cette journée. Dans un premier temps, les panelistes ont abordé la question de la transformation locale des ressources naturelles : une opportunité de diversification économique, de réduction des importations, de souveraineté industrielle et de création d’emplois. Dans un second temps, il s’est agit de discuter sur les fonds RSE : leviers innovants de financement de l’entrepreneuriat.
Lire - Eric Fernand Boundono : « Faire du « Made in Gabon » un gage de fierté »
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