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Faits divers & Justice

Immigration clandestine : rêve brisé pour le Nigérien Youssouph

Le clandestin arrêté à Meyo-Kyè, le 1er août 2025.

Encore un immigré clandestin stoppé dans la province du Woleu-Ntem. Le 1er août courant, vers 14 heures, des éléments de la brigade de gendarmerie de Meyo-Kyè, alerté par son allure suspecte, ont interpellé, à la hauteur du village Nkolessong-Effack, le nommé Rabio Youssouph, un Nigérien âgé de 21 ans. Selon les enquêteurs de l'unité de gendarmerie, le jeune homme marchait dans le sens Kyè-Ossi-Bitam.

Lors de son arrestation, il était dépourvu de titre de séjour et de tous les documents de voyage. Aux agents, il avouera vouloir rallier Libreville, peu importe les moyens, pour y trouver de meilleures conditions de vie. Le natif de Madaoua, chef-lieu du département éponyme, au sud du Niger, ne pourra donc plus réaliser son rêve car, trois jours après son interpellation, il a été déféré devant le parquet d'Oyem, qui l'a tout de suite placé sous mandat de dépôt, après l'avoir inculpé pour immigration clandestine.

Alors que les nationaux attirent l'attention des gouvernants sur leurs conditions d'existence, de nombreux étrangers continuent de se persuader de trouver un bon niveau de vie au Gabon. D'où ce flux incessant d'immigrés clandestins. Le 3 mai dernier, huit clandestins congolais avaient été arrêtés par les gendarmes à Moulengui-Binza. En provenance de Dolisie, ils avaient franchi la frontière en empruntant des pistes, avec la complicité de leur compatriote Christ Makoundji, employé de la Société Nasbi service agricole, sous-traitante d'Olam sur le site de Ferra.

En février de l'année courante, trois immigrés clandestins avaient été arrêtés à Meyo-Kyè. Il s'agit des Tchadiens Mathurin Djekamti, Amine Ndjeteguinodji et Casimir Mobandjedje. Tous avaient transité par le Cameroun, où ils avaient bénéficié du travail des passeurs.

En novembre 2024, un autre clandestin tchadien avait été interpellé par des éléments de la brigade de gendarmerie de Meyo-Kyè. Ferdinand Djikolmbaye, 27 ans, avait, lui aussi, atteint le territoire gabonais grâce à l'aide des passeurs camerounais qui continuent de faciliter l'infiltration de ces candidats à l'immigration vers notre pays.

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