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Société & Culture

Grève à la Santé et aux Affaires sociales : La ruée vers l'hôpital militaire

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C'était déjà une structure hospitalière courue. Mais depuis une semaine, l'Hôpital d'instruction des armées Omar-Bongo-Ondimba (HIAOBO) reçoit encore plus de patients.

Une sur-affluence consécutive à la grève dans les secteurs Santé et Affaires sociales, depuis le 16 mai dernier, et qui fait que les hôpitaux publics civils soient plus ou moins en baisse de régime. Car, bien qu'étant un établissement public, l'HIAOBO tient d'abord de la santé militaire. Et c'est cette particularité que les médecins rencontrés sur place, hier, ont mis en avant pour justifier leur présence aux postes, même en temps de grève.

« Nous sommes d'abord des militaires et, ensuite, des médecins. Et un militaire doit être disponible, discipliné et toujours prêt à servir la population. Il n'y a pas de syndicat, ni de grève ici », a résumé, non moins fier, le lieutenant Lamine Ibinga, surveillant général de l'HIAOBO.

Sur le trop plein de malades qui afflue, un constat s'impose dès l’accueil : les places assises viennent à manquer. Et ce dès les premières heures de la journée. Les malades sont nombreux. "Plus que d'habitude", confie une source.

Pour la prise d'un rendez-vous avec un praticien ou l'enregistrement au guichet "CNAMGS", par exemple, il faut une dose de patience, tant la demande est exceptionnellement forte ici. Aux urgences, l'affluence est encore plus manifeste.

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