Le quartier Ngobounda, communément appelé Joumas, dans le 1er arrondissement de la commune de Franceville, a été le théâtre d'une découverte macabre, le 19 novembre 2025. Le corps sans vie de Clotilde Otata, une Gabonaise de 75 ans, ancienne cadre d’Air Gabon aujourd’hui à la retraite, a été retrouvé dans sa chambre, en état de décomposition avancée.
Selon les premiers témoignages recueillis sur place, c'est une forte odeur provenant de la maison de la septuagénaire qui aurait alerté l es riverains. Lesquels ont forcé vers 10 heures la porte du domicile de la retraitée. À l’intérieur, ils ont découvert le corps de Mme Otata, allongée sur son lit, sous une moustiquaire soigneusement disposée, un pagne posé sur le ventre. D’après le voisinage, elle aurait été vue pour la dernière fois vendredi de la semaine dernière. Et devait se rendre au champ en compagnie d’une amie proche. Mais, jusqu'au lendemain, elle n’a plus donné signe de vie.
Vivant seule, ses enfants résidant à Libreville, son absence inhabituelle, couplée à son silence téléphonique répété, a suscité l’inquiétude de son amie. Laquelle a tenté à plusieurs reprises de la joindre. Mais en vain. C’est nalement mercredi matin que cette dernière s’est rendue au domicile de Mme Otata. En faisant le tour de la maison, elle a été immédiatement frappée par une forte odeur avant d’alerter le voisinage. L’intervention rapide de ce dernier a permis la macabre découverte.
Sur les lieux, les agents de l’antenne de la Police judiciaire (PJ) du Haut-Ogooué ont procédé aux premières constatations. Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Franceville a également dépêché une équipe de magistrats sur les lieux.
Même si l’enquête suit son cours, tout laisse à penser que la septuagénaire aurait été victime d’un malaise cardiaque survenu dans son sommeil probablement dans la nuit de vendredi à samedi.
Après le constat de la police et des magistrats dépêchés sur place, la dépouille de Clotilde Otata a été transférée vers une maison de pompes funèbres du chef-lieu de la province du Haut-Ogooué. Profondément choqués, les habitants de Ngobounda peinent à se remettre de cette triste découverte.
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