Franceville : avant de mourir, un jeune homme accuse son cousin de l'avoir empoisonné

Un Gabonais de 19 ans identifié comme Chancel Warrel Mboumba est passé de vie à trépas dans des conditions pour le moins étranges, le 28 août 2024, à Franceville, le chef-lieu de la province du Haut-Ogooué.

Avant de rendre l'âme, il a confié avoir été empoisonné par Bouchard Obendze, son cousin quadragénaire qui se trouve présentement entre les mains des agents de la Police judiciaire (PJ). Les faits se seraient déroulés à Mangougou, un quartier du 3e arrondissement de la commune de Franceville. De source familiale, ce jour-là, Chancel Warrel Mboumba aurait eu une violente dispute avec son cousin, le nommé Bouchard Obendze, 41 ans, qui vit dans la même concession laissée par sa défunte mère.

Peu de temps après, le jeune h o m m e q u i ressent un petit creux, décide de se cuisiner un bon plat. Mais après avoir fini son repas, Warrel Mboumba aurait soudainement été pris de malaises, à tel point qu'il sera aussitôt transporté par ses proches au Centre hospitalier universitaire Amissa Bongo. Alors que le patient est en pleins soins, il aurait affirmé à maintes reprises qu'il a été victime d'un empoisonnement. Il a ensuite rendu l'âme.

Mis au fait de ce qu'il a été incriminé par son cousin sur son lit d'hôpital, Bouchard Obendze a immédiatement quitté le domaine familial. Toute chose à l'origine de la plainte déposée par les parents du défunt auprès de l'antenne provinciale de la Police judiciaire (PJ). Les Officiers de police judiciaire (OPJ) n'ont pas tardé à neutraliser le fugitif.

Relativement aux premiers éléments en train d'être passés au crible par les limiers, l'éventualité d'un empoisonnement ne serait pas à écarter, indique une source proche de la direction des investigations. Chancel Warrel Mboumba a été inhumé au cimetière familial de Mangougou.

Pendant ce temps, Bouchard Obendze, le suspect numéro un supposé se trouve aux mains de l'unité spécialisée des Forces de police nationale (FPN) dans le cadre de l'enquête ouverte sur instructions du parquet près le tribunal de première instance de Franceville. Affaire à suivre

Léa DAOUD

Franceville/Gabon