Tout a commencé après le départ d'Aaron Boupendza du FC Cincinnati, où il évoluait en Major League Soccer (MLS). Il avait trouvé un accord avec Zamalek, récent vainqueur de la Super coupe de la CAF, pour un contrat de trois ans. Le club égyptien avait officialisé son arrivée le 8 septembre 2024, après la réception du Certificat international de transfert (CIT) de la Fédération américaine de football.
Boupendza devait percevoir un salaire annuel de plus de 350 millions de francs CFA. Mais à la surprise générale, cinq jours plus tard, le joueur formé à Mangasport signait avec le Rapid Bucarest, déclenchant la colère des dirigeants de Zamalek. Ces derniers ont immédiatement saisi la FIFA, accusant le joueur de rupture unilatérale de contrat. D’après plusieurs sources, la FIFA a informé le Rapid Bucarest de l’ouverture d’une enquête sur ce transfert controversé.
Les premières évaluations laissent entrevoir des sanctions potentielles pour le Gabonais et son nouveau club. Si le verdict leur est défavorable, ils pourraient être condamnés à verser plus de 2,5 millions de dollars à Zamalek à titre de dédommagement.
Marius Șumudică, le coach du Rapid Bucarest, s’est exprimé dans les médias pour défendre son club : " Il jouera pour nous, pas pour Zamalek. Le joueur n’a jamais signé pour le club égyptien, " a-t-il affirmé dans une interview accordée à DigiSport. Ahmed Soliman, membre du conseil d’administration de Zamalek, a également réagi. " Boupendza est sous notre contrôle administratif. Nous avons constitué un dossier solide et réclamons une compensation équivalente à la valeur de son contrat de trois ans, soit 2,5 millions de dollars ", a-t-il dit.
Ce qui est certain, c’est que la bataille entre Zamalek et Boupendza ne fait que commencer. Le dénouement de cette enquête pourrait avoir des conséquences sur la suite de la carrière de l’at- taquant gabonais et sur son nou- veau club.