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Sport

Football : Quand on confond vitesse et précipitation

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L’acte 1 du feuilleton des Panthères gabonaises, marquée par le limogeage logique du technicien espagnol José Antonio Camacho pour insuffisance de résultats, s’est déroulé sans obstacle. Ce qui n’est pas le cas du deuxième épisode relatif à la nomination de…Pierre Aubame « Yaya » au poste de sélectionneur de l'équipe nationale fanion du Gabon.

Une promotion portée à la connaissance des supporters gabonais, mercredi dernier, à la « Maison de Football Alexandre-Sambat (siège fédéral) », par le président de la Fégafoot Pierre-Alain Mounguengui. Qui, ce jour-là, ne pouvait pas s'imaginer, un seul instant, que cette "bonne nouvelle" doucherait l'initiative de ses concepteurs par un démenti cinglant du fils de « Yaya », l’international gabonais Pierre- Emerick Aubameyang (PEA).

« Vous vous demandiez pourquoi j’ai des problèmes avec vous ? Pourquoi je ne voulais plus venir en sélection ? Le président fédéral a appelé mon papa et ne s’est même pas soucié de son état de santé, lui qui est malade en ce moment… Pour se précipiter et donner une conférence de presse alors que mon père lui a indiqué qu’il donnerait sa réponse le lendemain : négative (soit dit en passant). Sans même lui laisser le choix ni même négocier par exemple pour son staff ou autres… », a explosé, vendredi écoulé, sur son compte Twitter l’attaquant du club anglais d’Arsenal.

Tard dans la nuit de ce vendredi, la fédération, sans pour autant démentir les propos de PEA, a approuvé, dans un communiqué aux allures de tract, « une situation qui aurait pu être évitée ». Se sentant acculée la fédération a vite fait de trouver son bouc émissaire : le gouvernement gabonais à travers le ministre des Sports.





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