Côté bilan, entre octobre 2023 et novembre 2024 (40 joueurs utilisés sur 43 convoqués, 13 matchs disputés toutes compétitions confondues, 7 victoires, 2 nuls, 4 défaites, 16 buts marqués, 19 concédés), Thierry Mouyouma qui, au-delà de la mission accomplie par son staff (majoritairement Vert-Jaune-Bleu) et lui de qualifier le Gabon pour la Coupe d'Afrique des nations 2025, a pu se targuer de la performance historique de l'avoir réussi à deux journées du terme de la campagne éliminatoire.
Mais comme nombre d'observateurs, il a reconnu les axes d'amélioration de son équipe. Le premier étant la friabilité défensive qui a fait terminer le Gabon à la dernière place du classement des défenses des 24 nations qualifiées pour la Can à venir.
Les coups de pied arrêtés défensifs et offensifs, l'animation des trois schémas directeurs (4-3-3, 3-4-3 et 3-5-2), les phases défensives et la concentration restent pour lui un vrai challenge pour les prochaines échéances.
À commencer par la suite des qualifications de la Coupe du monde 2026, avec les confrontations contre les Sey- chelles et le Kenya en mars 2025. Deux rendez-vous pour lesquels le technicien gabonais entend rester sur la continuité par rapport à son groupe. Même si le National-Foot 1 et les prospections ou négocia- tions dans la diaspora seront ses deux réservoirs pour enrichir l'existant.
Concernant les ''indésirables'' Didier Ndong, André Biyogo Poko et Aaron Boupendza, Mouyouma, qui a par ailleurs fait son mea culpa sur le cas Noha Lemina (toujours pas qualifié pour jouer avec le Gabon), a rappelé que faire amende honorable auprès de la Fégafoot reste la première démarche.
Mais aussi que l'équilibre et la sérénité de son groupe ne sauraient être sacrifiés sur l'autel de la réintégration ou l'intégration des joueurs au fait du nouveau projet mettant les Panthères au-dessus de tout.