Par ce que la culture reste l'âme d'un peuple, l'inauguration ce jeudi 29 août 2024 à Libreville par le président de la Transition, chef de l'État, Brice Clotaire Oligui Nguema, des nouveaux bâtiments abritant le ministère de la Culture revêt toute son importance dans le cadre des activités commémoratives du 1er anniversaire de la prise du pouvoir par le CTRI (Comité pour la transition et la restauration des institutions).
Cet imposant bâtiment abritant depuis des lustres les services du département de la Culture sur le boulevard de la Nation faisait en effet partie des chantiers prioritaires du CTRI durant cette première année de gouvernance. Tant le bâtiment etses annexes étaient dans un état de délabrement et de quasi-abandon. Le nouveau bâtiment inauguré par Oligui Nguema est une structure moderne tout en béton affichant fière allure sur le front de mer.
Reconnaissable de loin par la dernière œuvre monumentale de Georges Mbourou – un des meilleurs peintres gabonais décédé le 26 juillet 2024 – sur l'une de ses façades. Complètement transformé, le hall de l'ancien bâtiment du ministère devient une magnifique galerie d'art où seront exposées les œuvres des artistes plasticiens en manque d'espace dédié dans la capitale. Ce nouveau cadre a été baptisé ''Galerie d'art Basile Allainmat Mahiné".
Belle reconnaissance pour celui qui est considéré, à juste titre, comme le père fondateur des arts plastiques gabonais décédé en 2011. La postérité lui doit, entre autres, ''Le monument aux morts'', qui se dresse, majestueux, sur la place de l'Indépendance mitoyenne du mausolée Léon-Mba.
Outre sa galerie d'art, le nouveau ministère de la Culture compte une salle de spectacle de 600 m2 d'une capacité estimée à 400 places dont les travaux se poursuivent. Le ministère en lui-même compte 30 bureaux entièrement équipés, 15 vestiaires et deux salles de réunion dont la plus grande a une capacité d'une cinquantaine de personnes.
Des espaces visitées par le chef de l'État, visiblement satisfait, après l'acte symbolique de coupure de ruban. Avec un tel cadre, il est fort à parier que la culture gabonaise – dans toutes ses déclinaisons – connaisse un bel essor
I . I
Libreville/Gabon
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